Me découvrir

Il était une fois une petite fille qui ne jurait que par les livres. Elle dévalisait la bibliothèque tous les samedis après-midi sans se lasser. Elle écrivait aussi, un peu en cachette, sans y croire vraiment. Et puis un jour, quelqu’un lui a dit que ses mots devraient être lus par plein de paires d’yeux, parce que vraiment, ils étaient jolis.

Cette petite fille, c’était moi, et j’ai écouté ce monsieur.

J’ai écrit beaucoup, des poèmes, des chansons,  des scénarios, des textes en vrac. Des débuts de romans aussi, jamais terminés. J’ai grandi, j’ai construit une famille, et toujours dans un coin de mon cœur, ce rêve qui ne s’était jamais éteint malgré les années passées.

Alors en 2016, je me suis lancée pour de vrai.

Et voilà, après des mois de travail et un immense plaisir à faire évoluer mes personnages, Backstage, mon premier roman à été autoédité et partagé avec vous.

Depuis, je ne me suis pas beaucoup arrêtée ^^


10 choses à savoir sur moi

1. J’ai eu beaucoup de mal à obtenir mon permis de conduire. Après 8 passages, un pause de 10 ans entre la 5ème et la 6ème fois, un repassage de code, plusieurs mois de conduite accompagnée entre la 7ème et la 8ème, je l’ai finalement eu. Ça fait 9 ans, et je conduis sans problème. Mais je ne suis toujours pas rassurée dans certaines situations. Par exemple depuis 13 ans, je n’ai jamais repris l’autoroute. Et si je dois conduire en centre ville ou dans des endroits que je ne connais pas, je stresse vraiment.

2.Je suis née en France mais d’origine italienne du côté paternel. Mon pépé vient d’un petit village près de Vérone, la ville de Roméo et Juliette. Il est arrivé en France pour travailler dans les mines de charbon et il a rencontré ma mémé. Je n’ai pas pu m’empêcher de lui faire un petit clin d’œil dans un roman d’ailleurs.

3.J’ai un esprit très créatif, mais je n’arrive pas à avoir deux moyens d’expression de cette créativité à la fois. Pendant longtemps ça a été le scrapbooking qui me vidait la tête et me soulageait des tensions, puis ça a été la cuisine, la photo, puis de nouveau le scrap. Depuis que je suis retournée à l’écriture de façon intensive, j’ai laissé tout le reste.

4.Ma fille a été « diagnostiquée » enfant à haut potentiel avec un Q.I de 154. Son petit frère l’est très probablement aussi. Et c’est loin d’être facile au quotidien. Hypersensibilité, rejet de toute forme d’échec, soif insatiable d’apprendre et de comprendre. Que ce soit pour eux ou pour nous, c’est compliqué à gérer. Heureusement, ils sont très bien accompagnés et tout se passe au mieux en classe. C’est déjà ça. Mais les week ends et les vacances scolaires sont longs, très longs ! J’ai aussi voulu en parler dans Backstage, comme pour me libérer un peu de ça.

5.A plusieurs moments de ma vie, quand je n’avais pas le choix de prendre le premier boulot venu, j’ai été télévendeuse pour différentes sociétés. Et franchement, j’ai détesté ça. Surtout le dernier contrat pour une société de téléphonie mobile (coucou Marilou). Vraiment ce n’était pas mon truc. D’ailleurs j’étais en arrêt maladie au moins une fois par mois, j’avais les tympans défoncés à cause du casque toute la journée, et les cordes vocales tellement usées de parler toute la journée en boucle. J’ai tout arrêté car je tombais en dépression d’aller travailler.

6.J’ai été étudiante en cinéma (coucou Raphaël) jusqu’à la maîtrise que j’ai obtenue avec mention et mon mémoire était un travail sur les personnages de Disney. Eh oui, autant joindre l’utile à l’agréable ! Je me souviens de mes camarades de classe qui se moquaient de moi quand je leur donnais le thème de mes recherches, ça leur paraissait tellement enfantin par rapport aux sujets sérieux qu’ils avaient choisis. Résultat des courses, j’ai eu 16 et les félicitations de ma directrice de stage quant à mon implication et la passion qu’on sentait dans la soutenance, pendant qu’ils récoltaient des 11 ou des 12 tellement ils avaient survolé leur sujet et s’étaient ennuyé à le travailler !

7.J’ai quitté ma région natale il y a 16 ans pour retrouver un garçon qui ne m’aimait même pas autrement que comme une amie. Sans y réfléchir vraiment, aveuglée par la passion à sens unique qui me dévorait et au manque que j’avais de lui, j’ai pris « mes cliques et mes claques » et j’ai tout quitté. Ça a été difficile les premiers temps, car j’étais vraiment seule. Mais je n’ai jamais regretté. J’ai rencontré des gens, et si j’ai finalement dû couper les ponts avec ce fameux garçon depuis longtemps, je me dis que c’est un peu grâce à lui quand même que j’ai changé de vie, et que j’ai rencontré mon mari ici. Il n’y a jamais de hasard dans la vie.

8.Je déteste l’injustice, les gens qui se mettent en avant, l’hypocrisie, les manipulateurs. Je pense savoir cerner les gens pas trop mal, et si je ne sens pas une personne, ça ne peut pas bien se passer. Et j’ai souvent envie de crier au monde entier qu’elle n’est pas comme ils le pensent derrière ses beaux sourires et sa fausse gentillesse. Je suis très rancunière, et si on me fait du mal, ou à un de mes amis proches, je ne pardonne pas et je garde une rage dans le cœur.

9.Je ne peux pas vivre sans musique. Pour me calmer, pour chanter, pour danser, même pour écrire, il me faut de la musique. Bizarrement, ça ne me déconcentre pas, au contraire. C’est comme si ça recentrait mes idées et mes sensations, puisque j’écris sur ces deux choses là. Quand j’ai eu une journée stressante, je me pose, me met le casque sur les oreilles et c’est parti. Et en général, ça passe très vite.

10.En écrivant mon premier roman, j’avais plusieurs buts. L’un d’entre eux était de l’offrir à celui qui m’a donnée le déclic de réaliser enfin ce rêve. C’est en l’écoutant que j’écrivais, c’est à lui que je pensais en parlant de Benjamin. Il m’a inspirée tout le long, et quand je flanchais, je me disais « Pense au moment où tu vas pouvoir le remercier de tout ça en le lui offrant ». Je ne faisais pas la fière ce jour-là sur ce bout de trottoir. L’émotion me prenait la gorge alors que je tentais de lui expliquer, et son sourire m’a achevée. Mais je lui ai donné, ça y’est, il l’a en sa possession. Il m’a promis qu’il le lirait, je le crois. J’espère qu’on en parlera un peu lui et moi quand ça sera fait….